Polémique sur les horaires variables : les faits

En matière d’horaires variables, la DRH avait prévenu: la première année serait celle du rodage, de l’apprentissage et de l’analyse du retour d’expérience. Ensuite viendrait le temps des éventuelles corrections d’utilisation et des propositions d’amélioration. Rien d’étonnant donc à ce que le sujet revienne à l’actualité en ce début 2018, après une année de fonctionnement du dispositif et plus d’un million de pointages.

Malheureusement, ce retour s’est concrétisé par une polémique après l’envoi par la DRH de courriels et de lettres à de nombreux salariés. Pour répondre à cette émotion grandissante, Le Directeur des ressources humaines accompagné par son adjointe et les chefs du SARC et du SGPR a convié en urgence les délégués syndicaux centraux à une réunion d’information et d’explication au sujet de ces envois. Cette réunion a permis d’apprendre l’objet et le nombre d’envois aux salariés concernant des anomalies ou des singularités de pointage au cours de l’année 2017 : La DRH a ainsi relevé :

1.    des crédits d’heure annuels négatifs (21 cas),
2.    des absences de pointage non régularisées d’au moins une demi-journée ou journée (215 cas),
3.    des absences de pointage en pose méridienne plus d’un jour sur deux (50 cas),
4.    des absences fréquentes de pointage (15 à 50 %) en pose méridienne non corrigées (209 cas).

Pour la première situation, l’accord prévoit une retenue sur salaire (ou jusqu’à 2 JRTT). La DRH indique que cette retenue n’a pas encore été appliquée.

Pour la deuxième situation, la DRH estime qu’il s’agit d’absence non renseignée par le salarié dans le portail, le plus souvent pour formation ou mission en zone d’affectation. La DRH envisage que la demande de correction soit à présent plus régulière (par exemple mensuelle) et faite auprès du hiérarchique.

Pour la troisième situation, la DRH considère qu’il s’agit de salariés réfractaires au système d’horaires variables. Le Directeur des ressources humaines a confirmé qu’il incombait bien à ses propres services de rappeler avec fermeté aux salariés concernés que l’accord s’appliquait à tous.

Pour la quatrième situation, la DRH a précisé que le courrier avait simplement pour objectif de rappeler que l’absence de pointage à la pause méridienne devait rester exceptionnelle (bien inférieur à 30 fois par an), le décompte automatique de 27 minutes relevant d’une obligation légale ne pouvant se substituer régulièrement au pointage par le salarié.

Et si vous souhaitez connaitre la position de la CFE-CGC sur cette affaire, n’hésitez pas à consulter l’article-ci dessous.

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