Plusieurs salariés se sont étonnés de l’envoi d’un message de la CGT le 20 novembre 2019 dont le contenu rompait manifestement la « trêve électorale » du vote pour le CSE.
Rappelons que la trêve électorale, imposée par la loi et l’accord sur le protocole électoral, n’est pas qu’une contrainte administrative : tout comme le secret du vote, l’interdiction des publications de résultats partiels avant la fin du scrutin, ou le principe « un électeur une voix », la trêve électorale est une concrétisation du processus démocratique de notre république.
Cette mesure légale entend distinguer la période d’information, de mobilisation et de conquête des électeurs, de la période de réflexion et de vote de l’électeur, afin que son choix puisse se décider en toute conscience, sérénité et indépendance.
L’ignorer ou la minimiser, revient à corrompre le processus électoral et par conséquent le résultat démocratique issu de ce processus. La CFE-CGC ne souhaite pas cela.
C’est pourquoi, après mûre réflexion, la CFE-CGC a décidé d’écrire au Directeur Général la lettre ouverte dont vous trouverez ici la copie.
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