Réunion des représentants de proximité du 30 Mars 2021

La prochaine réunion des représentants de proximité aura lieu le 30 mars 2021.

Pour rappel, les réunions des représentants de proximité (assimilables aux anciennes audiences des délégués du personnel) sont chargées de l’examen des réclamations individuelles et collectives relatives aux salaires, à l’application du code du travail et des autres dispositions légales concernant la protection sociale, la santé, la sécurité ainsi que celles des conventions et accords collectifs.

Pour cette réunion, n’hésitez donc pas à transmettre dès maintenant et jusqu’au lundi 22 mars vos propositions de questions à vos représentants de proximité CFE-CGC.

Fontenay-aux-Roses : yves.brisset@irsn.fr et julien.thevenin@irsn.fr ;
Cadarache : martial.bernard@irsn.fr ;
Le Vésinet : guillaume.parietti@irsn.fr ;

Autres sites : tout représentant CFE-CGC de votre choix.

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Alerte sur le dépassement du plafond d’emploi de l’IRSN

L’IRSN commence l’année 2021 avec un effectif de plus de 20 ETPT (*) au-dessus du plafond d’emploi. Une politique volontariste de l’IRSN pour maximiser ses effectifs en 2020, couplée à des effets collatéraux liés à la crise sanitaire, dont la cessation d’activités de l’ENSTTI impliquant la réintégration des salariés mis à disposition et un moindre turnover, ont conduit à cette situation.

Le Ministère du budget a demandé expressément à la Direction de l’Institut de prendre des mesures pour repasser en moyenne sous le plafond d’emploi en 2021, soit à devoir diminuer les effectifs de l’IRSN d’une quarantaine d’ETPT avant la fin de cette année. Pour mémoire, en 2019 et les années précédentes, les effectifs de l’IRSN se situaient à une vingtaine d’ETPT en-dessous du plafond d’emploi. Sur les deux dernières années, les effectifs de l’Institut oscillent donc autour du plafond d’emploi avec une amplitude de l’ordre de 40 ETPT.

La représentante des administrateurs salariés au Comité financier, élue CFE-CGC, a proposé que les tutelles veuillent bien accepter un sureffectif conjoncturel exceptionnel en moyenne en 2021, le temps que des mesures rectificatives puissent montrer leur effet.

Les mesures envisagées en 2021 par la Direction de l’Institut pour résorber ce sureffectif seront présentées au CSE du 16 février prochain. La première des pistes évoquées par la Direction est un gel des embauches jusqu’à mi-2021. Une deuxième piste est de renforcer l’effet de noria, par le dispositif d’incitation de départ à la retraite en cours mis en place dans le cadre de l’accord relatif au renouvellement et à la transmission des compétences.

La CFE-CGC présentera ses propositions dans le cadre des réunions de négociations. Compte tenu de l’inertie importante inhérente aux démarches de départ à la retraite, la CFE-CGC appellera la Direction de l’IRSN à la prudence afin que le renforcement éventuel du dispositif d’incitation de départ à la retraite ne contribue pas à repasser sous le plafond d’emploi en 2022 et 2023, années lors desquelles la reprise économique à espérer pourrait également entrainer de nombreux autres départs volontaires.

La CFE-CGC vous tiendra informé des décisions prises à l’issue des négociations.

(*) ETPT : équivalent temps plein travaillé. Cette valeur mesure le nombre d’emplois à temps plein sur une année. Deux salariés à mi-temps valent pour un seul ETPT.

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Lettre de syndicats du secteur nucléaire européen à la Présidente de la Commission Européenne

Le 3 février 2021, la CFE-CGC a diffusé un communiqué de presse intitulé : « L’énergie nucléaire doit intégrer la taxonomie européenne ».

Ce communiqué fait suite à la signature, par les fédérations Énergies et Métallurgie CFE-CGC, de la lettre de plusieurs syndicats du secteur nucléaire européen du 28 janvier 2021, envoyée à Mme Ursula VON DER LEYEN, Présidente de la Commission Européenne.

Pour votre information, vous trouverez ci dessous :
le communiqué,
la lettre,
la traduction en français de la lettre.

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Changement de mutuelle le 1er janvier 2021

Le changement de prestataire

Les règles relatives aux marchés publics imposent aux EPIC de lancer un appel d’offre pour le renouvellement de leurs contrats arrivés à échéance. L’IRSN a choisi de procéder à un appel d’offre groupé pour le renouvellement de la complémentaire santé et l’assurance invalidité-décès des salariés dans le cadre de leurs activités professionnelles.

Les prestations proposées aux salariés ne changent pas

A l’issue de la consultation, la direction a choisi le groupe Malakoff Humanis qui assure déjà le risque invalidité-décès des salariés de l’IRSN depuis sa création et assure également depuis le 1er janvier 2021 la complémentaire santé en remplacement d’Harmonie Mutuelle.

La direction et les organisations syndicales ont renouvelé l’accord relatif au régime de prévoyance santé qui s’applique toujours à titre obligatoire aux salariés et à titre facultatif à leurs ayants-droit ainsi qu’aux retraités avant le 1er juillet 2009. Ce régime assure les mêmes prestations que le contrat précédent.

Quant aux cotisations…

Mais oui, qu’en est-il des cotisations ?

Dans notre article de novembre 2019, nous prédisions une augmentation élevée (en pourcentage) de la part salariale de la cotisation en 2020 et probablement pour les années suivantes également.

Notre évaluation se basait sur une constatation simple : l’augmentation notable et nécessaire de la cotisation globale devait essentiellement être endossée par le salarié puisque la part patronale, fixée quoi qu’il en soit à 1,65 % de la masse salariale, ne pouvait évoluer que très peu puisque les tutelles voulaient absolument contenir, par ailleurs, la hausse de la masse salariale.

Nous expliquions également dans notre article de janvier 2020 que cette augmentation de la part salariale avait été de « seulement » 7,2 % (1,5 €/mois) pour 2020 grâce notamment à une disposition technique « miraculeuse ». En effet, la part patronale de la cotisation mensuelle à la mutuelle avait pu augmenter de 3,9 % (2,5 €/mois/salarié) en 2020 malgré une évolution a priori négligeable de la masse salariale entre 2019 et 2020 et donc des 1,65 % de la masse salariale consacrée à la mutuelle.

De même, la part patronale de la cotisation mensuelle à la mutuelle peut à nouveau augmenter de 6,1 % (4,08 €/mois/salarié) pour 2021 malgré une évolution probablement faible de la masse salariale entre 2020 et 2021.

Comment est-ce possible ?

Tout simplement parce que la cotisation mensuelle à la mutuelle n’avait pas évolué depuis de nombreuses années. De janvier 2014 à décembre 2019, la part appelée sur les feuilles de paye est restée de 20,83 € dans la colonne « montant salarial » et de 64,59 € dans la colonne « montant patronal ».

Le reste de la contribution patronale (le complément à 1,65 % de la masse salariale qui a en moyenne augmenté chaque année) a pris la forme d’un versement complémentaire de l’IRSN, répondant à un appel dit « complémentaire » de la mutuelle. Ce versement complémentaire qui alimente directement les comptes du régime IRSN de la mutuelle est peu connu des salariés qui en ont pourtant profité pleinement.

Comme aux JO, toujours plus haut

Les projections du groupe Malakoff Humanis pour les exercices 2021 à 2024 montrent que le montant global actuel des trois contributions précédemment définies (part salariale, part patronale et appel complémentaire) ne suffira pas à équilibrer le régime. Aussi, la commission de suivi de la mutuelle a proposé à nouveau une augmentation significative de la cotisation globale. La Direction a logiquement décidé de transférer la plus grande partie du versement de l’appel complémentaire dans la colonne « montant patronal » de la feuille de paye qui évolue ainsi de 6,1 % au 1er janvier 2021. Pour rappel, ce montant avait déjà évolué de 3,9 % au 1er janvier 2020.

Une clarification nécessaire

Le lecteur attentif l’aura compris ; l’augmentation de 3,9 % en 2020 puis de 6,1 % en 2021 de la part patronale est virtuelle. Dans les faits, la Direction ne versera pas plus à la mutuelle en 2021 qu’en 2020 ou qu’en 2019 (à la variation près de la masse salariale).
De plus, ces augmentations virtuelles importantes sont de fait les dernières possibles puisque la part « patronale » étant très proche de la valeur limite de 1,65 % de la masse salariale, l’appel complémentaire (le complément à 1,65 % de la masse salariale pour l’année en cours) est devenu résiduel.
Compte tenu de l’évolution des dépenses de santé, le maintien du niveau de prestations  nécessitera des augmentations non négligeables de cotisations. À l’avenir, ces augmentations de cotisations seront à la charge presque exclusive des salariés, sans plus d’artifice.

Les salariés ne sont pas oubliés

Pour ce qui concerne la part salariale (colonne « montant salarial ») de la cotisation mensuelle à la mutuelle, son augmentation avait déjà été de 1,5 € (7,2 %) au 1er janvier 2020. Elle augmente à nouveau de 6 € au 1er janvier 2021, soit + 26,9 %. Cette augmentation énorme, en pourcentage, n’est pas à imputer à la nouvelle mutuelle. Le changement de prestataire est simplement l’occasion de remettre à plat la présentation des comptes, et d’acter de l’épuisement de la provision historique, réserve dont les salariés ont également largement profité ces dernières années.

Quoi qu’il en coûte

Que retenir de cet article ?

  1. Les mutuelles sont des régimes équilibrés : sans réserve particulière ; les dépenses, prestations, taxes et frais de gestion, doivent être intégralement compensées par les appels à cotisations.
  1. Les dépenses des mutuelles sont en augmentations constantes et fortes, en tout cas bien supérieures à l’inflation et à la masse salariale pour de nombreuses raisons.
  1. L’appel à cotisation de la part patronale a pratiquement atteint son plafond de 1,65 % de la masse salariale : les augmentations à venir de cotisations seront entièrement supportées par la part payée par les salariés.
  1. La provision historique est en voie d’assèchement ; à l’avenir il ne faudra plus compter sur une réserve pour temporiser l’augmentation du montant des appels à cotisation.
  1. La cotisation payée par chaque salarié est encore relativement faible par rapport au montant global versé à la mutuelle. Une augmentation même modérée en euros du montant global correspond à une augmentation importante en pourcentage de la part salariale, surtout si cette part salariale supporte la totalité de l’augmentation.

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En ce début d’année, souhaitons que le groupe Malakoff Humanis, qui gère à présent la mutuelle de l’institut, prouve que l’IRSN a eu raison de lui faire confiance.

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