Presque tout a déjà été dit, par d’autres syndicats, sur cette regrettable affaire des deux jours de congé (CA) imposés fin décembre 2017. Presque tout sauf peut-être le fait que la CFE-CGC a proposé, lors du dernier Comité d’Entreprise et après concertation syndicale, de déplacer la JRTT imposée du vendredi 22 décembre au 28 ou au 29 décembre, ceci afin de réduire les conséquences de cette mesure peu appréciée.
Hélas, la proposition a été refusée sans réel examen par la Direction.
Presque tout a déjà été évoqué, mais pas le principal : l’effet négatif de cette annonce sur l’image de la Direction auprès des salariés de l’Institut.
Nul doute que, dans leur très grande majorité, les salariés estiment acceptable que deux CA soient imposés en fin d’année ; n’oublions pas que beaucoup de salariés en France souhaiteraient souffrir du même embarras que le nôtre à devoir jongler entre JF, CA, JRTT ou JRS, C/D et CMIS ; acceptable également le faible délai de prévenance si, comme nous n’en doutons pas, la mesure se justifie par des raisons imprévisibles et prégnantes.
Non, ce qui « passe » difficilement, c’est la façon de procéder de la DRH : une simple notification, venant modifier tardivement un calendrier officiel qu’elle avait pourtant déjà elle-même fixé, et ceci sans justification, ni explication, ni excuse.
Et tant pis pour ceux qui se sont organisés pour être à leur poste de travail le 28 décembre, tant pis pour l’organisation des diverses astreinte à l’IRSN dont l’astreinte de crise. Certes, le code du travail autorise à agir ainsi, et la note administrative contient les informations nécessaires et suffisantes à la mise en œuvre de la disposition. Mais, avouons que ce procédé n’est pas très courtois.
Nous avons tous affiché, près de nous, des petits autocollants bien sympathiques : « respect », « confiance », « partage ». Accordons-leur un peu d’attention ; c’est un bon moyen d’oublier notre ressentiment du moment.
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