
Chaque année, le CE ne se fait pas rembourser les bons cadeaux de Noël non retirés par les salariés mais il en fait don à une association caritative (environ 2.000 €). Approuvez-vous cette action ?
Cette question anodine de l’enquête du Comité d’Entreprise (CE) soumise actuellement à l’ensemble des salariés de l’IRSN amène la CFE-CGC à préciser sa position sur ce sujet.
Comme chaque année, une partie des bons-cadeaux offerts par le CE à l’occasion de Noël n’ont pas été retirés fin 2013. Et comme chaque année, le secrétaire du CE a proposé de faire don de cette somme non réclamée par des salariés de l’IRSN à une association, « les restaurants du cœur » en l’occurrence.
Quoi de plus normal ; sauf que les élus de la CFE-CGC objectent que, dans le principe, cette somme non distribuée doit retourner aux salariés de l’IRSN. Bien évidemment, les autres syndicats ont protesté avec deux arguments classiques pour ce type de situation, à savoir le faible montant de la somme concernée au regard d’autres dépenses et la bonne cause servie par ce geste.
Même s’il est toujours sympathique de faire de l’humanitaire avec l’argent des autres, notre syndicat s’en tient, pour sa part, au strict mandat confié par ses électeurs, c’est-à-dire la défense des intérêts des salariés de l’IRSN. A notre avis, les bons-cadeaux non retirés doivent venir abonder la réserve du CE avant d’être réaffectés par exemple au Noël de l’année suivante.
Libre à chacun de soutenir l’association de son choix et la loi encourage d’ailleurs les dons par une personne physique à un organisme ayant un caractère d’intérêt général. Mais le CE n’a pas à se substituer aux salariés dans cette démarche.
Aussi, pour éviter que ne se revouvelle cette situation, la CFE-CGC demande :
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d’une part que le processus de distribution des bons-cadeaux soit assoupli de façon à limiter le nombre de bons non retirés,
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d’autre part que les éventuels bons non retirés soient réaffectés à des prestations du CE.
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Inquiets pour l’avenir de l’IRSN et, plus largement, pour la sûreté nucléaire et la radioprotection en France, mais aussi inquiets pour l’avenir de son personnel, nous avons voulu solliciter un rendez-vous avec la nouvelle ministre de l’écologie, Ségolène Royal. Le moment nous apparaît en effet opportun : il s’agit d’une ministre qui s’est montrée depuis longtemps intéressée par les domaines dont s’occupe l’IRSN, nous sommes au début de la période de débats sur la transition énergétique et également en pleines discussions sur les budgets 2015 dans les ministères.
L’assurance complémentaire santé de l’IRSN, notre « Mutuelle », est financée par un apport de l’employeur, à hauteur de 1,65 % de la masse salariale. Cet apport est équivalent à celui versé pour les activités du CE et correspondait à l’origine à 85 % des dépenses. Le complément nécessaire à l’équilibre du budget est apporté par une quote-part modeste de chaque salarié prélevée directement sur la feuille de paie. Mais ce fonctionnement sympathique à tous les salariés est-il pérenne ? Les élections professionnelles sont l’occasion de faire le point sur vos avantages sociaux. Découvrez dès maintenant ce qui vous attend à court et moyen termes en matière de Mutuelle et les propositions originales de la CFE-CGC.